Lionel présente Borja Flames - Negro Negro

Voix suave et barbe fleurie, Borja Flames est un crooner-prêcheur de science-fiction dont l’allure discrètement théâtrale captive d’emblée. Artisan techno-pop de rêveries dystopiques chargées comme des tubes d’une dynamite toute spéciale, hallucinogène et dansante, il a le don d’ajuster des mélodies glissantes sur des grooves bancroches, des mélopées comme remontées de quelque moyen-orient médiéval chahutées par d’improbables rythmiques outre-modernes.
Mais que nous chante-t-il ce crooner gentiment chahuté ? Nous chante-t-il l’une de ces mille et une vies, passées ou parallèles ? Cet Espagnol, parisien, bourguignon, cosmonaute, on ne sait plus. Lui non plus, d’ailleurs qui se questionne et nous questionne, d’une voix suave, dans l’album Nuevo Medievo. Nuevo Medievo va ainsi de tout son long, raide et groovy, cérébral mais explosant de tumeurs rêveuses. La musique de Nuevo Medievo rappelle un peu la scène synth-wave et le post punk ibérique des années 80.
Dans Negro Negro, chanson en forme de point d’interrogation, comme d’autres sont en forme de poire, il égrène les motifs de son incompréhension face à la violence qui prévaut dans le genre dit humain. No comprendo, no comprendo, por mucho que intento… Ecoutons donc Negro Negro, extrait de l‘album Nuevo Medievo paru sur le label Le Saule.
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